De t’aimer n’a pu mon cœur se lasser
Comme l’âme après l’idéal soupire,
Comme l’ardeur avec la flamme expire
N’ayant vécu que pour se consumer.
De ta beauté je n’ai su m’ennuyer,
Levant mes yeux liges vers ton sourire,
Et là où tu riais courait mon rire
Ne pouvant point de toi me séparer.
De te chercher dans le vertige aimé
Point n’ai voulu qu’à ta soif m’assouvir,
Qu’à ton labyrinthe là revenir :
La vraie force, amour, c’est un cœur brisé.
©GLSG, 2009