Mémoire des hommes, la base des Morts pour la France du Ministère de la Défense

L'acte de décès de Charles Péguy, "tué à l'ennemi" le 5 septembre 1914 à Plessis-Lévêque, en Seine et Marne

Acte de décès de l’écrivain Charles Péguy, « tué à l’ennemi » le 5 septembre 1914 à Plessis-Lévêque, en Seine et Marne

On salue l’initiative du Ministère de la Défense qui a lancé en 2003 le moteur de recherche Mémoire des Hommes qui s’adresse aux chercheurs mais aussi aux familles souhaitant retrouver les actes de décès de leurs ancêtres morts au combat pour la France. Il suffit de taper le nom recherché, puis le moteur de recherche balaie de son spectre toutes les bases suivantes :

  • base des morts pour la France de la Première Guerre Mondiale
  • base des fusillés de la Première Guerre Mondiale
  • base des personnels de l’Aéronautique militaire
  • base des militaires décédés pendant la Première Guerre Mondiale
  • base des fusillés du Mont Valérien
  • base des engagés volontaires étrangers entre le 1er septembre 1939 et le 25 juin 1940
  • base des morts pour la France de la Guerre d’Indochine
  • base des militaires décédés pendant la Guerre de Corée
  • base des morts pour la France de la Guerre d’Algérie
  • base des combats du Maroc et de la Tunisie
  • base des militaires décédés sur les théâtres d’opérations extérieures (1905-1962)
  • base des militaires décédés en opérations extérieures (1963 à nos jours)
  • base des sépultures de guerre
  • base des équipages et des passagers

Les occurrences du nom apparaissent selon les bases de données qui le contiennent. Il est parfois possible de télécharger le document numérisé, à l’exemple de l’acte de décès du poète Charles Péguy (ci-dessus). On peut aussi sélectionner individuellement une base de recherche à partir des bases citées.

La numérisation des « morts pour la France » se poursuit grâce à l’apport de documents de plus en plus anciens comme les registres des troupes de la garde impériale et de l’infanterie de ligne (1802-1815) en 2013. Plus de 1,3 millions de militaires sont recensés mais la liste ne prétend pas à l’exhaustivité, c’est pourquoi le site a mis en place une participation collaborative où tout volontaire peut participer à l’indexation en devenant annoteur des fonds mis en ligne.

On ne peut que rendre hommage au travail déjà effectué, en espérant que l’avenir permettra de découvrir de nouvelles archives qui aideront à décrypter l’Histoire.

©GLSG, le 16 septembre 2015