Je meurs au buisson fou des armoises torrides
Que les jardins de Naxos firent s’épanouir,
L’unique m’a laissée languir au chemin vide
Dans le fracas des regrets et du dépérir.
Ô labyrinthe !
Depuis ses faux adieux l’attente me dévore,
Trop lentement vient l’heure où naîtra son sourire,
Revient le leurre provoquant de chaque aurore
Allongeant ma mémoire en pleurs de souvenirs.
Ô labyrinthe de son coeur !
©GLSG, 2006