Thérèse de Lisieux, une des plus grandes femmes mystiques du XIXème siècle. Son Histoire d’une âme est une Révolution spirituelle par l’Esprit d’enfance. A lire et à relire. http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Lisieux/Histoire/table.html
Avoir avec toi touché l’été du soleil Et redescendre au décembre de la terre Sans espérer que venir aux jours austères Sans ton cher visage penché sur mon sommeil, Avoir avec toi traversé tant de déserts Et devoir te quitter…
Engloutissez-moi dans vos grands déluges, Iles muettes, faux pontons antiques Brises tombées sous le coup des parjures Anéantissement, ô Poétique ! Bel orgueil qui poignardez les cuirasses En les rouillant de blessures amères Dites aux flots que rien ne me…
Souvenir du Pavillon Henri II (Villers-Cotterêts) dédié à Simon Le Boeuf O nuit des chandelles incandescentes, Jaillissement de l’usure du temps, Ici dorment des liqueurs apaisantes : Au pavillon songeons quelques instants. L’âtre vibre sous les candélabres En une perspective…
En quel printemps de douleur s’est hissé le soleil ? Vengeur, il a criblé ma vie d’aubes sans repos Tournant en ce cœur tissé le rouet des sanglots, Refermant là mes lèvres et scellant mes oreilles. Ma chevelure étarquée par…
Life Comes From God osmanthus and thus in the garden of eden above all a love Nicolas Grenier with Gabrielle de Lassus Saint-Geniès. Un haïku du poète Nicolas Grenier, grand et talentueux spécialiste du genre, auquel j’ai modestement contribué. Amusant…
« Ce n’est pas égoïste de penser par soi-même » Quand Oscar Wilde (1854-1900) publie son essai L’Ame Humaine (The Soul of Man) en 1891, la même année que Le Portrait de Dorian Gray, il a 37 ans…
Quelques citations notées en regardant le poignant Dialogue des Carmélltes. « Elle ne me rassure pas plus que l’ombre d’un gigot sur un mur » (!) « Il est très difficile de se mépriser sans offenser Dieu en nous. » « Votre honneur est à…
Vois-tu, je n’ai plus le courage de souffrir, Je ne sais plus rien commencer, ni rien finir, De l’horizon je ne sais plus la voix parfaite Que rien ne ridait hormis les lois du sourire. Hélas, qui es-tu, ô toi…
Avril à Nevers (Poème de douze heures pour le Cartel de F.W.) Ding I L’horloge d’or avait surpris Avril à Nevers II Sous les tilleuls du miroir aux heures vibratiles III Avril à Nevers, les nœuds de satin se dénouent…
À ses pieds je mourrais comme se meurt une rose Tombée de désirs au roncier de ses bras Effeuillée de plaisir j’étais cette rose Qui pour un seul mot de lui s’offrit et tomba. J’avais été exaucée par le grand…
« J’ai soif d’une gorgée de vérité » Narcisse et Goldmund : merveilleux livre qui m’avait été conseillé par un violoniste de Salzbourg il y a longtemps, que je n’avais jamais lu et sur lequel je suis retombée récemment en me…
« Comme un voyageur au milieu du désert, il avait un peu d’eau pour la soif et devait mesurer sa vie au nombre des gorgées.« Il n’y a pas de plaisir plus neuf et plus délicieux que de lire et relire un…
« C’était la plainte haute de l’être qui défaille au bord du vide pur » Une évasion de jeunesse Le titre du Rivage des Syrtes sonne à la fois comme un refus célèbre du Prix Goncourt et à la fois comme une mystérieuse romance…
Il y eut Dante et sa Divine Comédie au 14ème siècle. Il y eut Balzac et sa Comédie Humaine au 19ème siècle. Et il y eut Les Chants de Maldoror de Lautréamont, en 1869, véritable « Comédie Macabre » de l’Humanité. Visions infernales Le préambule rappelle au lecteur…
Éteignez le soleil et laissez-moi mourir Sous les froids coupants de la hache et de la pierre, Dans l’amère pauvreté fermez mes paupières Comme on cloue le linceul d’une aveugle martyre. Laissez regard de femme en tombe devenir Et que…
L’espagnol lusitanien Eugenio d’Ors (1881-1954) offre dans son livre Du Baroque une oeuvre originale qui a le talent de mêler un essai sur l’esthétique du Baroque avec une touche autobiographique, dans un style étincelant, savant et étrangement poétique. Dans une succession de…
Si dolce è il tormento est une chanson de Claudio Monteverdi (1567-1643) composée en 1624. Paroles en italien Si dolce è il tormento che in seno mi sta ch’io vivo contento per cruda beltà Nel ciel di belezza s’accresca fierezza…
Là-bas ! On commence ce livre au paradis, on le passe dans l’enfer et on le termine au purgatoire. Merci à celui qui se reconnaîtra de m’avoir fait découvert ce roman ensorcelant (c’est le cas de le dire !) L’intrigue est…
Encore merci à l’aimable amie qui m’a offert pour cadeau d’anniversaire Paris est une fête (titre original A moveable feast) d’Ernest Hemingway (1899-1961). Dans ce livre sobrement nostalgique, l’écrivain âgé se remémore la période parisienne de sa vie, durant les années 1920, au lendemain…
Une cheminée de glaçons Rien de tel que quelques pages d’Émaux et Camées de Théophile Gautier (1811-1872) pour se réchauffer (ou se refroidir!) en plein hiver au bord de l’âtre esthétique de ce cher poète qui aima la forme peut-être plus…
Partons dans le décor de ce vase Libatoire où périrent mille fleurs de lotus, Bien alignées des figures droites s’y casent Dans un carré champlevé de prunus. Une barque en céladon sur la panse Y fait glisser des dames en…
« Cet hameçon dans son cœur profondément enfoncé. » Une plume trempée dans un encrier-sablier Le Soulier de Satin ! Immense pièce à la lecture de laquelle on n’attelle pas la diligence de sa mémoire sans avoir le sentiment d’entrer…
« Au lieu d’être pendu chez leurs modèles, les portraits devraient aider leur propagande et porter leur image à la connaissance de ceux qui ne pourraient les approcher* » Anna de Noailles Introduction Quel honneur de pouvoir aujourd’hui, dans le salon du…
Ce petit ouvrage (1) permet au lecteur curieux de s’aventurer vers les brouillards anglais, et de découvrir la pensée du génial William Morris, écrivain, peintre, architecte, poète, décorateur, illustrateur, traducteur, infatigable artiste et intellectuel qui fut…
Qu’il est doux de demeurer là auprès de vous Tandis que le thé bleu des amants s’évapore, Sans autre souci que de vivre à vos genoux Et respirer votre cœur que mon cœur adore. Qu’il est vrai de rester contre…
Ô l’écueil de la rage et de la lassitude De ne savoir point la beauté de patienter ! Ô la langueur trouble qui fait trembler l’étude En épelant ses faiblesses indéterminées ! Le venin froid distille le sort noir de…