Je meurs au buisson des armoises torrides
Que les jardins de Naxos laissèrent mûrir,
L’unique m’a laissée languir au bal vide
Dans le fracas des regrets et du dépérir.
Ô labyrinthe !
Depuis son départ l’attente me dévore,
Lentement vient l’heure où naîtra son sourire,
Vient le leurre provoquant de chaque aurore
Allongeant ma mémoire en pleurs de souvenirs.
Ô labyrinthe de son cœur !
©Gabrielle de Lassus Saint-Geniès