Les premières feuilles mortes sont nées
Sous les yeux des poètes éphémères
Les premières feuilles mortes sont nées
Dans une rivière de lumière
L’horizon d’ombre a ployé les erreurs
Qui teintaient de gris l’automne d’agate
L’horizon d’ombre a ployé les erreurs
En dispersant ses soleils spartiates
Mais que résistent les vers anciens
De leurs voix qui veulent rester fidèles
Mais que résistent les vers anciens
Dans la gorge des jeunes immortels
Les premières feuilles mortes sont nées
Vieilles saisons montrez-nous l’innocence
Les premières feuilles mortes sont nées
L’innocence d’écrire et de prier.
©GLSG, 2004