Mes poèmes te rediront
Dans le sommeil futur des âges
Et les passants réveilleront
Notre vieille tombe sauvage.
Le chant de nos lèvres dormantes
Se souviendra des requiems,
Nos mains demeureront amantes,
Unies au lierre comme emblème.
Sur le roc de ton front chéri
Je poserai mes doigts fidèles,
Nous fermerons nos yeux bénis
Quand nous serons sous cette stèle.
Un seul suaire drapera
Nos corps alanguis par l’automne,
Dans l’attente des voix, des pas,
De la beauté des anémones.
©GLSG, 2009