La vie qui passe
À la fenêtre de ce train rapide
Que l’existence a pour moi réservé,
Je vois la brume de ma vie filer,
Les arbres, les gens, les jours pleins et vides.
Dans le paysage plat qui s’étire,
S’allongent les heures bleues et les champs
Gris, les pleurs, les fleurs, les rails et les rires,
Le rythme du vertige et du néant.
L’or des nuages, la houle des cultures
Défilent avec mon cœur si mortel,
Défient mes souvenirs en leur nature
Comme un rêve chaotique éternel.
Ô Vie, ruisseau rapide en la forêt,
Gare que l’on atteint sans nul retour,
Fugace voyage, descente, arrêt,
Sous l’horloge qui ne fait qu’un seul tour.
©GLSG, train, le 20 septembre 2025, écrit sans AI