Venez jeunes filles des bois éteints
La brume après vous s’étire
Mais prenez garde au buisson gris du thym
Qui pour vous perdre vous attire
Qui pour vous perdre vous attire
Prenez garde, prenez garde ma mie
Car il n’aura pitié de vous
Il tend ses doigts secs aux veines fleuries
Qui griffèrent tant d’autres avant nous
Qui griffèrent tant d’autres avant nous
Car la femme est perfide
Et l’homme est un menteur
Et dans leurs terres arides
Ils plantent leurs deux cœurs
Ils plantent mauvais cœurs
Le fils de l’archer vint en mon jardin,
Me donna trois fleurs sans noms
M’offrit ses baisers nuit jusqu’au matin
S’enfuit avec mes illusions
S’enfuit avec mes illusions
Prenez garde, prenez garde ma mie
Ne mettez thym dans votre sol
Car au soleil succédera la nuit
La nuit des corps que nul ne console
La nuit des corps que nul ne console
Car la femme est perfide
Et l’homme est un menteur
Et dans leurs terres arides
Ils plantent leurs deux cœurs
Ils plantent mauvais cœurs
©GLSG, 2013